L'IMPÔT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES EN ESPAGNE

IRPF

L'IMPÔT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES EN ESPAGNE

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Qu'est-ce que l'impôt sur le revenu des personnes physiques ?

Le site Impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPF), est applicable sur tout le territoire espagnol. L'impôt sur le revenu des personnes physiques (Impuesto sobre la Renta de las Personas Físicas ou IRPF) est un impôt personnel, progressif et direct sur les revenus obtenus au cours d'une année civile par les personnes physiques résidant en Espagne. Il s'agit donc d'une figure fiscale appartenant au système fiscal espagnol.

Qui est soumis à l'impôt sur le revenu des personnes physiques ?

LES PERSONNES QUI SONT SOUMISES À L'IMPÔT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES SONT LES SUIVANTES :

  • Personnes résidant habituellement sur le territoire espagnol.
  • Les personnes de nationalité espagnole qui résident habituellement à l'étranger mais qui remplissent l'une des conditions prévues par la loi (par exemple, services diplomatiques ou consulaires, etc.).
  • En outre, tout citoyen espagnol qui établit sa résidence fiscale dans un paradis fiscal continuera à être soumis à l'IRP (pendant l'année où il change de résidence et les quatre années suivantes).

Un contribuable est considéré comme ayant sa résidence habituelle sur le territoire espagnol si l'une des conditions suivantes est remplie :

  • Le contribuable est physiquement présent sur le territoire espagnol pendant plus de 183 jours au cours de l'année civile.
  • Les absences sporadiques sont incluses dans la détermination du temps de présence du contribuable sur le territoire espagnol, sauf si la résidence fiscale dans un autre pays est accréditée.
  • Dans le cas des territoires désignés dans la réglementation comme des paradis fiscaux, l'administration peut exiger du contribuable qu'il prouve qu'il a été présent dans ces territoires pendant 183 jours au cours de l'année civile.
  • Aux fins de la détermination de la durée du séjour en Espagne, sont exclues les absences pour coopération culturelle ou humanitaire, sans compensation, avec les autorités espagnoles.
  • Le centre ou la base principale des activités ou des intérêts économiques du contribuable se trouve en Espagne, directement ou indirectement.
  • Jusqu'à preuve du contraire, une personne physique est présumée résider en Espagne si son conjoint (dont elle n'est pas légalement séparée) et ses enfants mineurs à charge ont leur résidence habituelle en Espagne.

Les personnes physiques qui sont assujetties à l'impôt sur le revenu des non-résidents et qui résident dans un État membre de l'UE peuvent choisir d'être imposées au titre de l'IRP espagnol si elles peuvent prouver que leur domicile ou leur résidence habituelle se trouve dans un autre État membre de l'UE et qu'au moins 75% des revenus de l'année ont été obtenus en tant que revenus salariaux ou professionnels en Espagne.

Pour les exercices fiscaux commençant à partir du 1er janvier 2016, les sociétés de droit civil non soumises à l'IS, les successions non distribuées, les copropriétés et autres entités visées à l'article 35.4 de la loi fiscale générale 58/2003 du 17 décembre 2003 ne sont pas considérées comme des contribuables.

Les revenus correspondants sont attribués aux actionnaires, héritiers, copropriétaires ou associés, respectivement, conformément au régime de transfert prévu par la loi PIT.

Fait générateur d'impôt

Les contribuables soumis à l'IRP sont imposés sur l'ensemble de leurs revenus mondiaux, y compris ceux provenant d'entités étrangères (système de transparence fiscale internationale), sauf si l'entité non résidente est un résident d'un État membre de l'UE. Ce régime international de transparence fiscale est similaire à celui décrit ci-dessus pour l'IS.

Système fiscal et contribuable

La possibilité d'une imposition individuelle ou conjointe (en tant que cellule familiale) est réglementée. Cependant, il n'existe qu'un seul tarif, mais il est divisé en deux parties : le tarif général et le tarif régional.

Structure générale de la taxe

La loi fait la distinction entre une composante générale et une composante épargne du revenu imposable. La composante générale est imposée selon un barème progressif de taux, tandis que la composante épargne est imposée à des taux fixes (ou selon un barème appliqué par tranches de revenus).

La taxe générale et la taxe d'épargne nette à payer sont calculées sur la base des composantes générale et d'épargne, après application de certaines réductions. En outre, les composantes générales et d'épargne du revenu imposable sont calculées en fonction des catégories de revenus généraux et d'épargne.

Ces catégories sont des compartiments fixes, à quelques exceptions près, de sorte qu'à l'intérieur de chaque catégorie, les éléments de revenu sont intégrés et compensés entre eux, mais sans possibilité de compenser les pertes par les pertes d'autres catégories de revenu. Au sein de chaque catégorie, il existe même des sous-compartiments qui ne peuvent pas être compensés entre eux.

À cet égard, le composant général du revenu imposable est le résultat de l'addition des deux soldes suivants : ele solde résultant de l'addition et de la compensation, sans limitation, des revenus et attributions de revenus suivants.

  • Revenu salarial.
  • Revenu des biens immobiliers.
  • Les revenus de capitaux mobiliers provenant du transfert de fonds propres à des entités liées au contribuable. 
    • Cette règle ne s'applique pas (dans ce cas, ces revenus doivent être inclus dans les revenus de l'épargne) lorsque : 
      • Il s'agit d'institutions de la nature de celles prévues à l'article 1.2 du décret-loi royal 1298/1996 du 28 juin 1996, qui adapte l'actuelle loi sur les établissements de crédit à la loi des Communautés européennes, à condition que ces revenus ne diffèrent pas de ceux qui auraient été offerts à des groupes de personnes similaires liées à ces institutions.
      • Le montant des ressources propres allouées à une entité liée ne dépasse pas le résultat de la multiplication des capitaux propres par trois, dans la mesure où il se rapporte à la participation du contribuable dans l'entité liée.
      • Les autres revenus font partie des capitaux mobiliers qui ne sont pas considérés comme des revenus de l'épargne, tels que les revenus provenant de la cession du droit d'utilisation d'une image, les revenus de la propriété intellectuelle lorsque le contribuable n'en est pas l'auteur et les revenus de la propriété industrielle qui ne sont pas affectés à l'activité commerciale exercée par le contribuable : 
        • Revenus des activités commerciales.
        • Imputation des revenus immobiliers.
        • Imputation des revenus des entités dans le cadre du système international de transparence fiscale.
        • Imputation des revenus provenant de la cession de droits publicitaires.
        • Variations de la valeur des parts d'organismes de placement collectif établis dans des paradis fiscaux.

Le solde positif, résultant de l'addition et de la compensation, exclusivement, des plus et moins-values à l'exclusion de celles considérées comme des revenus de l'épargne. Si le solde est négatif, il peut être imputé sur 25% du solde positif, s'il existe, des revenus et des allocations.

Le reste du solde négatif sera compensé au cours des quatre années suivantes selon les mêmes règles de compensation, la compensation étant obligatoire jusqu'au montant maximum autorisé par les règles.

  • Le site composant de épargne du revenu imposable est calculé sur la base des revenus de l'épargne qui sont constitués par le solde positif résultant de la somme des soldes suivants : ple solde positif résultant de l'addition et de la compensation de ce que l'on appelle les revenus des biens de capital mobilier.

C'est-à-dire :

  • Revenu tiré d'une entité en tant que partenaire, actionnaire, associé ou partie prenante.
  • Les revenus de capitaux mobiliers provenant du transfert de fonds propres à des tiers extérieurs au contribuable ou provenant d'entités liées qui remplissent les conditions pour ne pas être inclus dans les revenus généraux.
  • Remboursement en espèces ou paiement en nature sur les opérations de capitalisation et les contrats d'assurance vie ou invalidité.

Si l'inclusion et la compensation de ces revenus entre eux aboutissent à un résultat négatif, ce montant ne peut être compensé que par le solde positif des plus-values et moins-values déclarées dans la composante suivante des revenus de l'épargne (paragraphe (b) ci-dessous) dans la limite de 25% de ce solde positif.

Le solde positif résultant de l'addition et de la compensation des plus-values et moins-values résultant de la cession d'actifs. Si ce résultat est négatif, son montant peut être imputé sur le solde positif de l'autre composante des revenus de l'épargne, c'est-à-dire les revenus de capitaux mobiliers, dans la limite de 25% de ce solde positif.

Dans les deux cas, si le solde est négatif après compensation de ces gains et pertes, le montant peut être compensé au cours des quatre années suivantes. Toutefois, en 2015, 2016 et 2017, le taux de compensation entre les revenus de capitaux mobiliers et les pertes en capital dans la base d'imposition était respectivement de 10%, 15% et 20%.

REVENU EXEMPT

La législation prévoit de nombreux éléments de revenus exonérés. Parmi les exonérations figure celle relative aux revenus salariaux pour un travail effectué à l'étranger.

Cette exonération s'applique aux revenus salariaux perçus pendant le séjour du salarié à l'étranger dans la limite de 60 100 € par an, si les conditions suivantes sont remplies certaines exigences :

  • Les revenus salariaux doivent être versés pour un travail réellement effectué à l'étranger. En d'autres termes, le contribuable doit effectuer physiquement des services à l'étranger.
  • Dans le cas de services fournis par des entités liées, un avantage ou un bénéfice revient ou est susceptible de revenir au bénéficiaire.
  • Le destinataire des services doit être une entité non résidente en Espagne ou un établissement permanent à l'étranger d'une société résidente en Espagne.
  • Dans l'autre pays, il doit exister un impôt identique ou similaire à l'IRP espagnol, et ce pays ne doit pas être un territoire classé comme paradis fiscal.

Cette condition sera considérée comme remplie lorsque le pays ou le territoire où le travail est effectué aura signé avec l'Espagne une convention fiscale contenant une clause d'échange d'informations.

Le revenu exonéré perçu pour un travail effectué à l'étranger doit être calculé sur la base du nombre de jours que le travailleur a effectivement passés à l'étranger et du revenu spécifique lié aux services rendus en dehors du pays. Pour calculer le montant quotidien, La méthode de la répartition au prorata doit être utilisée pour les travaux effectués à l'étranger, par référence au nombre total de jours de l'année, en plus des revenus spécifiques liés au travail effectué.

En outre, une exonération est prévue pour les plus-values résultant du transfert de la résidence principale du contribuable, lorsque le montant total est réinvesti dans l'acquisition d'une nouvelle résidence principale dans les deux ans suivant la date du transfert, sous réserve de certaines conditions.

Il convient également de mentionner l'exemption des indemnités de départ ou des indemnités de licenciement dont le montant obligatoire est stipulé dans le statut du travail, dans son règlement d'application ou, le cas échéant, dans le règlement régissant l'exécution des jugements, à l'exclusion des montants stipulés dans les accords, clauses ou contrats (limités).

180 000 euros pour les licenciements intervenus depuis le 1er août 2014), ou encore l'exonération des revenus positifs des placements en titres d'assurance-vie, dépôts et contrats financiers utilisés pour la souscription de plans d'épargne à long terme, à condition que le contribuable n'utilise aucun plan d'équipement avant le terme des cinq premières années.

Il convient de noter que l'exemption générale pour les dividendes jusqu'à 1 500 € par an a été supprimée (à partir de 2015).

LES REVENUS DU TRAVAIL

LES PRINCIPAUX ASPECTS DU TRAITEMENT FISCAL DES REVENUS DU TRAVAIL SONT LES SUIVANTS :

Tant les revenus en espèces que les avantages en nature sont imposables.

Suivant, explique les questions les plus pertinentes concernant les prestations en nature : 

  • Ils sont généralement évalués à la valeur de marché de la rémunération.
  • Toutefois, la loi établit des règles spéciales pour certains types de revenus :
    L'évaluation de l'avantage en nature constitué par le transfert de l'utilisation de véhicules est de 20% par an du coût d'acquisition pour le payeur, ou de 20% de la valeur que le véhicule vaudrait s'il était neuf (selon que le véhicule appartient ou non à l'entreprise, respectivement).
  • Le montant calculé doit être pondéré en fonction du pourcentage d'utilisation privée du véhicule.
  • La valeur obtenue peut être réduite jusqu'à 30% dans le cas de véhicules classés comme efficaces sur le plan énergétique. Si le véhicule est remis à l'employé, il est évalué à son prix d'achat moins la valeur de l'utilisation antérieure.
  • L'avantage en nature consistant en la l'utilisation du logement de Le montant des biens professionnels est limité à 5% ou 10% de la valeur imposable, selon que cette valeur a été révisée ou non, respectivement, dans une limite maximale de 10% du reste du revenu gagné.
  • Les autres rémunérations sont évaluées à leur coût, comme les frais de subsistance ou d'hébergement.
  • En tout état de cause, la loi établit que, indépendamment des règles générales et spéciales mentionnées ci-dessus, la valeur des avantages en nature versés par les entreprises qui se livrent habituellement à l'exercice des activités qui donnent lieu à des prestations en nature. 
    • Par exemple : lorsqu'une société de location de voitures loue l'usage de véhicules à ses employés. Il ne peut être inférieur au prix demandé au grand public pour le bien, le droit ou le service en question, en appliquant les rabais ordinaires ou courants et, en tout état de cause, dans la limite de 15% ou de 1 000 € par an (le montant le moins élevé étant retenu).
  • Il convient également de noter que certains avantages en nature ne sont pas imposables.
  • L'attribution aux salariés en activité, à titre gratuit ou à un prix inférieur à celui du marché, d'actions de la société elle-même ou d'autres sociétés du groupe n'est pas soumise à l'impôt dans la mesure où elle ne dépasse pas 12 000 € par an pour le nombre total d'actions attribuées à chaque salarié, à condition que l'offre soit faite aux mêmes conditions pour tous les salariés de la société, du groupe ou du sous-groupe de sociétés et que d'autres exigences (essentiellement liées à la conservation des actions pendant une certaine période) soient respectées.
  • Les montants versés aux entités fournissant des services de transport public de passagers pour aider les employés à se déplacer de leur lieu de résidence à leur lieu de travail ne sont pas soumis à l'impôt, dans la limite de 1 500 € par an et par employé (les formules de paiement indirect répondant à un certain nombre de conditions telles que les "cartes/bons de transport" sont autorisées).
  • Les titres-restaurant et les primes d'assurance-maladie ne sont pas non plus imposables, sous réserve de certaines limites quantitatives. Les bons de garde d'enfants ne sont pas non plus imposables et ne sont pas soumis à des limites.

Parmi les différents types de rémunérations, celles provenant de l'octroi aux salariés d'options sur actions de la société du groupe où ils fournissent leurs services se distinguent (en raison de leurs caractéristiques particulières). Dans ces cas, pour les options d'achat d'actions qui ne sont pas transférables (ce qui est le scénario le plus courant), un revenu salarial est généré lorsque le salarié exerce les options et reçoit les actions.

En bref, le revenu n'est pas généré au moment de l'octroi des options, mais seulement lorsque les options se matérialisent en actions (avec l'acquisition des droits et l'exercice ultérieur ou simultané des options). À ce moment-là, ce qui est généré est un revenu salarial, pour la différence entre la valeur marchande des actions reçues et le coût de l'option.

Par la suite, lors du transfert des actions reçues, un gain ou une perte en capital sera réalisé.

En outre, Il existe un certain nombre d'avantages fiscaux pour ce type de rémunération : 

  • Comme mentionné ci-dessus, l'attribution d'actions aux employés actuels, gratuitement ou à un prix inférieur au prix normal du marché, ne sera pas considérée comme une rémunération en nature pour la partie ne dépassant pas 12 000 € par an pour l'ensemble des actions attribuées à chaque employé, pour autant que les conditions énoncées dans la présente section soient respectées.
  • En outre, la réduction pour revenu pluriannuel peut être appliquée à la partie supérieure à 12 000 €, lorsque les conditions mentionnées ci-dessous sont remplies.
RÉDUCTION POUR REVENUS IRRÉGULIERS :

Une réduction de 30% est appliquée aux revenus irréguliers, qui sont définis comme suit : 

Les revenus qui sont générés sur plus de deux ans, à condition que la réduction n'ait pas été appliquée au cours des cinq périodes fiscales précédentes (cette deuxième condition ne s'applique pas en cas d'indemnités de licenciement ou de cessation d'une relation de travail spéciale ou ordinaire).

Revenus classés par la réglementation comme étant notamment irréguliers dans le temps. Cette réduction 30% peut être appliquée jusqu'à un maximum de 300 000 € par an (cette limite est réduite pour les indemnités de licenciement ou les indemnités de départ supérieures à 700 000 €, aucune réduction n'étant applicable aux indemnités de départ de 1 000 000 € ou plus).

D'autres types de réduction sont applicables à certains revenus du travail.
Lors du calcul du revenu, certaines dépenses, telles que les cotisations de sécurité sociale, sont également déduites, ou une réduction générale de 2 000 € par an est appliquée pour les autres dépenses (cette réduction est augmentée dans certaines circonstances). Les contribuables dont le revenu professionnel net est inférieur à 14 450 € appliquent une réduction supplémentaire en fonction du montant de leurs revenus.

Cette limite a été portée, à compter du 5 juillet 2018, à 16 825 € et un régime spécifique a donc été mis en place, applicable uniquement à partir de 2018. Enfin, les entités résidentes en Espagne seront tenues d'effectuer des retenues sur les revenus du travail versés à leurs employés, que ces revenus soient versés par l'entité elle-même ou par une autre entité liée, résidente ou non résidente.

REVENU DE LOCATION

Pour le calcul du bénéfice net, toutes les dépenses nécessaires pour obtenir le bénéfice net peuvent être déduites. Les charges financières déductibles et les coûts de réparation et d'entretien ne peuvent pas dépasser le revenu brut généré par chaque propriété.

Toutefois, l'indemnité peut être déduite, dans les mêmes conditions, au cours des quatre années suivantes suivants. Toutes les autres dépenses peuvent entraîner un revenu net négatif de l'immobilier. En cas de location de biens résidentiels, une réduction 60% sera appliquée au revenu net (voir ci-dessous). c'est-à-dire le revenu brut moins les amortissements, les taxes et surtaxes non étatiques, etc.), pour autant qu'il s'agisse d'un chiffre positif.

En outre, si les revenus ont été générés sur une période de plus de deux ans, ou s'ils ont été obtenus à des intervalles notablement irréguliers, une réduction de 30% (réduction applicable jusqu'à un maximum de 300 000 €) sera appliquée.

REVENUS DE CAPITAUX MOBILIERS

Les revenus de capitaux mobiliers seront généralement inclus dans la composante épargne du revenu imposable, comme précisé ci-dessus.

IL S'AGIT PRINCIPALEMENT DE :
  • Les revenus provenant de participations dans des entités (tels que les dividendes).
    Dans ce type de revenu, il est important de mettre en évidence le traitement de la actions dans des véhicules d'investissement en actions variable ( SICAV ).

À cet égard : 

En cas de réduction de capital effectuée pour le remboursement d'apports, le montant de la réduction est considéré comme un revenu de capitaux mobiliers, dans la limite du plus élevé des deux montants suivants : le montant relatif à l'augmentation de la valeur de rachat des actions depuis leur acquisition ou leur souscription jusqu'au moment de la réduction de capital, ou, lorsque la réduction de capital provient de bénéfices non distribués, le montant de ces bénéfices.

À cet égard, les réductions de capital, quel que soit leur objet, sont réputées affecter en premier lieu la fraction du capital provenant des bénéfices non distribués, jusqu'à ce que cette fraction atteigne zéro. Tout dépassement de la limite déterminée conformément aux règles ci-dessus réduira la valeur d'acquisition des actions concernées de la société. SICAV à zéro, ce qui déterminera les recettes futures du transfert. Toutefois, l'excédent éventuel est inclus dans les revenus de capitaux mobiliers, provenant de la participation aux actifs de toutes sortes de sociétés, selon les modalités prévues pour la distribution de capital social supplémentaire.

Ces règles s'appliquent également aux actionnaires d'organismes de placement collectif équivalant à SICAV et enregistrées dans un autre État membre de l'UE (et, en tout état de cause, s'appliquent aux sociétés visées par la directive 2009/65/CE du Parlement européen et du Conseil du 13 juillet 2009, portant coordination des dispositions législatives, réglementaires et administratives de certains organismes de placement collectif en valeurs mobilières).

De même, en ce qui concerne la distribution du capital social supplémentaire libéré La loi prévoit que le montant obtenu réduira à zéro la valeur d'acquisition des actions ou des participations en question, et que l'excédent éventuel sera imposé comme revenu de capitaux mobiliers. Nonobstant les dispositions du paragraphe précédent, en cas de distribution de capital supplémentaire portant sur des valeurs mobilières non admises à la négociation sur l'un des marchés réglementés de valeurs mobilières tels que définis dans la directive 2004/39/CE du Parlement européen et du Conseil du 21 avril 2004.

Dans les marchés d'instruments financiers et qui, représentent la participation au capital de sociétés ou d'entités, où la différence entre la valeur de la participation des actions ou des participations correspondantes à la dernière clôture de l'exercice précédant la date de distribution de la prime d'émission.

La valeur marchande normale des biens ou droits reçus est considérée comme un revenu de capitaux mobiliers, dans la limite de cette différence positive. Les revenus provenant du transfert à des tiers de capitaux propres (tels que les intérêts).

Les revenus des opérations de capitalisation et des assurances vie ou invalidité et les revenus des dépôts de capitaux. Toutefois, certains revenus de capitaux mobiliers font partie de la composante générale de l'assiette de l'impôt : rLe montant de l'excédent du montant des capitaux propres transférés à une entité liée sur le résultat de la multiplication par trois des capitaux propres de l'entité qui se rapportent à la participation.

L'objectif de cette règle est d'éviter d'appliquer les taux d'imposition de la composante épargne (qui sont plus faibles) aux cas où les revenus proviennent de la dette des actionnaires envers leurs entreprises en cas de "surendettement", de sorte que les revenus financiers peuvent remplacer des revenus qui auraient pu être imposés dans la composante générale de la base d'imposition.

Ainsi, par exemple, si un actionnaire individuel d'une entité a une participation de 100% dans l'entité, ce qui correspond à des capitaux propres de 1 000, et qu'il prête 4 000 à l'entité. Lles revenus dénommés dans la loi "autres revenus de capitaux mobiliers", qui sont des revenus tirés de la propriété intellectuelle lorsque le contribuable n'en est pas l'auteur : propriété industrielle non affectée à des activités économiques.

La location de meubles, d'entreprises ou de mines ou la sous-location de ces biens (reçue par le sous-locataire) à des fins autres que commerciales. Le transfert du droit d'exploitation d'une image ou du consentement ou de l'autorisation d'utilisation de celle-ci, lorsque ce transfert n'a pas lieu dans le cadre d'une activité commerciale. Dans ce cas, une réduction de 30% peut être appliquée, s'ils sont générés sur plus de deux ans ou sont classés par la réglementation comme étant notamment pluriannuels. Dans ce cas également, la réduction s'applique à un montant maximal de 300 000 €.

Gains et pertes en capital

Comme mentionné ci-dessus, les gains et les pertes en capital sont classés en deux types : ceux qui ne résultent pas de transferts et ceux qui résultent de transferts. Le premier taux est inclus dans la composante générale du revenu imposable et taxé au taux marginal, et le second taux est inclus dans la composante épargne.

En ce qui concerne les gains et les pertes en capital, il convient de souligner les aspects suivants :

  • En général, une plus-value ou une moins-value sur un transfert, à titre onéreux ou gratuit, est mesurée comme la différence entre la valeur d'acquisition et la valeur de transfert des éléments transférés.
  • Dans certaines circonstances, cependant, ces titres sont indexés sur le marché parce qu'ils impliquent des transactions où il n'y a pas de valeur d'acquisition ou de transfert. en soi. 
    • Par exemple :

Lors de la donation d'un actif, le gain est calculé comme la différence entre son coût et la valeur de marché de l'actif à la date de la donation. Ou dans le cas d'un swap, le gain est calculé comme la différence entre la valeur d'acquisition de l'actif ou du droit transféré et la valeur la plus élevée entre la valeur de marché de cet actif ou de ce droit et la valeur de marché de l'actif ou du droit reçu en échange.

  • Dans certains cas, il existe également des règles visant à garantir l'imposition des revenus réels. 
    • Par exemple :

En cas de cession de titres non cotés, la valeur de transfert n'est pas le prix des titres, mais le plus élevé de ce prix, de la valeur des actions résultant du dernier bilan clos avant l'imputation de l'impôt, ou de la valeur résultant de la capitalisation à 20% de la moyenne des résultats des trois derniers exercices clos avant l'imputation de cet impôt (sauf s'il est démontré que le prix de transfert est le prix du marché).

Coefficients d'abattement

La loi prévoit l'application de coefficients qui réduisent le gain dérivé du transfert. Toutefois, l'application de ces coefficients n'est prévue que pour les biens acquis avant le 31 décembre 1994.

Les coefficients ne s'appliquent pas à la totalité de la plus-value générée lors du transfert, mais uniquement à la plus-value générée jusqu'à la suppression des coefficients par la législation, à savoir jusqu'au 19 janvier 2006.

De manière générale, il convient de calculer le montant de la plus-value "nominale", de distinguer la partie de cette plus-value générée jusqu'au 19 janvier 2006 inclus et la partie générée après cette date (selon des règles dépendant du type de bien, la règle générale étant celle de la répartition linéaire) et d'appliquer les coefficients à la première partie de la plus-value susmentionnée.

Les coefficients sont de 11,11% dans le cas des biens immobiliers ou des sociétés immobilières, pour chaque année écoulée depuis l'acquisition du bien jusqu'au 31 décembre 1994 (c'est-à-dire que les plus-values générées jusqu'au 19 janvier 2006, sur des biens immobiliers acquis avant décembre 1985, ne seront pas soumises à l'impôt).

25% dans le cas d'actions négociées sur les marchés secondaires (les plus-values réalisées jusqu'au 19 janvier 2006, provenant d'actifs acquis avant le 31 décembre 1991, ne sont pas soumises à l'impôt).

14.28% dans tous les autres cas (où le gain découlant jusqu'au 19 janvier 2006 des actifs acquis avant le 31 décembre 1998 ne sera pas imposable).

Le reste du bénéfice, c'est-à-dire qui est réputée avoir été générée après le 20 janvier 2006 (inclus) est imposée dans son intégralité.

Conformément à la législation applicable, le montant maximal de la valeur de transfert du bien auquel ces coefficients peuvent être appliqués est de 400 000 €.

Cette limite de 400 000 € ne s'applique pas à la valeur de cession de chaque bien pris individuellement mais à la valeur de cession totale de l'ensemble des biens auxquels les coefficients d'abattement sont appliqués à partir du 1er janvier 2015, jusqu'au moment où la plus-value affectée se réalise.

En d'autres termes, il s'agit d'une limite globale, même si la vente de chaque actif a lieu à des moments différents.

  • Certaines plus-values et moins-values ne sont pas considérées comme telles (et donc pas imposées ou imposées différemment), à savoir celles qui découlent de la dissolution de la copropriété ou celles qui résultent du partage d'un bien commun. Dans d'autres cas, les pertes subies ne sont pas calculées, comme les pertes de consommation ou les pertes résultant de donations.
  • La loi établit également une règle anti-abus qui empêche le calcul des pertes dérivées du transfert de titres cotés sur des marchés organisés lorsque des titres homogènes ont été acquis dans les deux mois précédant ou suivant le transfert (la période est d'un an dans le cas de transferts de titres non négociés sur des marchés organisés), dans ces cas, les pertes sont incluses au fur et à mesure du transfert des titres restant dans le patrimoine du contribuable.
  • Parmi les plus ou moins-values qui ne sont pas soumises à l'impôt, celles qui proviennent de la donation d'une entreprise familiale, lorsque les biens ont été utilisés dans l'activité économique pendant au moins cinq ans avant la date de la transmission et, à condition que le donateur soit âgé de 65 ans ou plus ou souffre d'une invalidité permanente absolue ou d'une invalidité totale, se distinguent, cesse d'exercer des fonctions de direction et d'être rémunéré pour ces fonctions, et que le donataire conserve les biens reçus pendant au moins dix ans à compter de la date de l'acte public constatant la donation, sauf en cas de décès, et ne réalise aucune cession ou opération sociétaire qui entraînerait une diminution significative de la valeur d'acquisition de l'entreprise reçue.
  • En outre, elle établit, entre autres, que le contribuable ne calculera pas les plus-values obtenues lors de la cession de parts ou d'actions d'organismes de placement collectif à condition que le produit soit réinvesti dans des actifs de nature similaire.
  • Dans les deux cas, les nouvelles actions ou parts souscrites conserveront la valeur et la date d'acquisition des actions ou parts transférées. Les plus-values ne sont pas non plus considérées comme résultant de réductions de capital.
  • Lorsque la réduction du capital, quel que soit son objet, donne lieu à un rachat de titres ou de parts, ceux qui ont été acquis en premier sont réputés avoir été rachetés et leur valeur d'acquisition est répartie proportionnellement entre les titres similaires restants dans l'actif du contribuable.
  • Lorsque la réduction du capital n'affecte pas également tous les titres ou parts détenus par le contribuable, elle est réputée porter sur ceux qui ont été acquis en premier.
  • Lorsque la réduction de capital a pour objet de rembourser des apports, le montant de la réduction ou la valeur normale de marché des biens ou droits reçus ramène à zéro la valeur d'acquisition des titres ou parts concernés, conformément aux règles de l'alinéa précédent.
  • L'excédent éventuel sera inclus dans les revenus de capitaux mobiliers provenant de la participation au capital de tout type d'entité, de la manière établie pour la distribution du capital social supplémentaire libéré, sauf si cette réduction de capital provient de bénéfices non distribués, auquel cas la somme des montants reçus à ce titre sera imposée conformément aux dispositions de l'article 25.1 (a) de la présente loi.
  • À ces fins, une réduction de capital, quel que soit son objet, est considérée comme une réduction de capital.
  • Depuis le 1er janvier 2017, les revenus obtenus lors d'un transfert de droits de souscription issus de titres admis à la négociation sur l'un des marchés réglementés de valeurs mobilières définis par la directive 2004/39/CE du Parlement européen et du Conseil sont traités comme des gains en capital pour le cédant au cours de la période d'imposition durant laquelle le transfert a lieu.
  • Il s'agit d'un changement par rapport au régime appliqué les années précédentes, où le produit du transfert de ce droit réduisait le coût d'acquisition du titre coté en question.
  • En d'autres termes, sous le régime précédent, l'imposition de la plus-value sur la vente de droits de souscription préférentiels était reportée au moment du transfert de l'action en question.
  • Dans ce cas, le dépositaire et, à défaut, l'intermédiaire financier ou l'authentificateur public qui a accrédité le transfert, sont tenus d'effectuer la retenue ou le paiement anticipé correspondant de cet impôt.
  • Il existe une exonération pour les plus-values générées par le transfert d'actions ou de participations dans des sociétés nouvellement ou récemment constituées auxquelles a été appliqué le crédit d'impôt pour investissement dans des sociétés nouvellement ou récemment constituées. (voir section 2.2.13) à condition que le montant total obtenu par le transfert soit réinvesti dans l'acquisition d'actions ou de parts qui remplissent les conditions énoncées à l'article 3, paragraphe 1, points b) et c). les exigences suivantes : 
    • Réinvestissement dans une société, une société à responsabilité limitée, une société appartenant aux employés ou une société à responsabilité limitée appartenant aux employés qui n'est pas cotée sur une bourse officielle. Cette condition doit être remplie pour toutes les années au cours desquelles les actions ou les parts sont détenues.
    • Exercer une activité économique avec les moyens personnels et matériels nécessaires à son exercice.

En particulier, l'activité de la société ne peut être la gestion de biens meubles ou immeubles au sens de la loi sur l'impôt sur la fortune, au cours de l'une des périodes d'imposition de la société se terminant avant le transfert de l'exploitation.

    • L'actif net de l'entité ne doit pas dépasser 400 000 euros au début de la période d'imposition au cours de laquelle le contribuable acquiert les actions ou les parts.

Lorsque l'entité fait partie d'un groupe de sociétés tel que défini à l'article 42 du code de commerce, indépendamment de son domicile et de l'obligation de déposer des comptes annuels consolidés, le chiffre des capitaux propres se réfère à toutes les entités appartenant à ce groupe.

    • Les actions ou participations dans l'entité doivent être acquises par le contribuable soit au moment de la constitution de l'entité, soit par le biais d'une augmentation de capital dans les trois ans suivant la constitution et doivent être conservées par le contribuable pendant une période comprise entre trois et trois ans. douze ans.
    • La participation directe ou indirecte du contribuable, ainsi que les participations dans la même entité détenues par le conjoint du contribuable ou par toute personne liée au contribuable par affinité ou par consanguinité directe ou collatérale jusqu'au deuxième degré inclus, ne peuvent pas représenter, un jour quelconque des années civiles de détention des participations, plus de 40% du capital social ou des droits de vote de l'entité.
    • Il ne doit pas s'agir d'actions ou de participations dans une entité par laquelle est exercée la même activité que celle exercée précédemment sous un autre titre.
  • En outre, il sera nécessaire d'obtenir un certificat délivré par l'entité dont les actions ou les parts ont été acquises, attestant du respect des trois premières exigences pendant la période fiscale au cours de laquelle les actions ou les parts ont été acquises.

Réduction de la base d'imposition nette pour adapter l'impôt à la situation personnelle et familiale du contribuable.

La loi prévoit certaines réductions pour la partie du revenu net imposable qui est censée couvrir les besoins fondamentaux et personnels du contribuable, qui n'est pas soumise à l'impôt :

  • L'allocation personnelle du contribuable : 5 550 € par an, augmentés de 1 150 € par an pour les personnes de plus de 65 ans et de 1 400 € par an pour les personnes de plus de 75 ans.
  • Les allocations familiales : 
    • Pour chaque descendant célibataire de moins de 25 ans, ou descendant handicapé quel que soit son âge, ou personne sous tutelle ou en famille d'accueil vivant avec le contribuable, ce dernier aura droit à une réduction de 2 400 € pour le premier, 2 700 € pour le deuxième, 4 000 € pour le troisième et 4 500 € pour le quatrième et les suivants.

Lorsque le descendant est âgé de moins de 3 ans, les montants ci-dessus sont majorés de 2 800 € par an.

Les réductions familiales ne s'appliqueront pas si les contribuables qui ont droit à ces réductions déposent une déclaration d'impôt sur le revenu avec un revenu supérieur à 8 000 euros ou une demande de remboursement.

  • Indemnité pour les ascendants : 1 150 € pour chaque ascendant de plus de 65 ans ou personne handicapée vivant avec le contribuable (ou pensionnés à charge) qui ne dispose pas d'un revenu supérieur à 8 000 €. Pour les ascendants de plus de 75 ans, ce montant est majoré de 1 400 €.
  • Allocation d'invalidité : 
    • Du contribuable :

En général, 3 000 € par an, mais ce montant sera de 9 000 € par an pour les personnes qui peuvent prouver qu'elles ont un handicap égal ou supérieur à 65% (il y aura une augmentation de 3 000 € par an pour l'assistance, si le besoin d'assistance de tiers est démontré, ou l'existence d'une mobilité réduite ou d'un handicap d'au moins 65%).

    • Des ascendants ou des descendants :

Pour les personnes qui ont droit aux prestations susmentionnées, une réduction de 3 000 € par personne et par an, bien qu'elle soit de 9 000 € par an pour les personnes qui peuvent prouver qu'elles ont un handicap égal ou supérieur à 65% et une augmentation de 3 000 € par an pour l'assistance, s'il est prouvé qu'elles ont besoin de l'assistance de tiers, qu'elles ont une mobilité réduite ou un handicap d'au moins 65%.

  • Pour les unités familiales composées de conjoints non séparés et, le cas échéant, d'enfants mineurs ou de personnes handicapées, avant l'application des allocations personnelles et familiales, une réduction de 3 400 € sera effectuée, d'abord, sur le revenu net imposable ordinaire (qui ne peut être négatif) et ensuite, en cas d'excédent, sur le revenu net imposable de l'épargne.

Cette réduction préalable sera de 2 150 € pour les familles monoparentales, sauf en cas de cohabitation avec le père ou la mère de l'un des enfants faisant partie de l'unité familiale.

Détermination de l'assiette fiscale nette

Le site composante générale du revenu net imposable sera le résultat de l'application à la composante générale du revenu imposable des réductions pour les situations de dépendance et de vieillesse et pour les contributions aux systèmes de protection sociale, y compris ceux établis pour les personnes handicapées, les contributions aux successions protégées des personnes handicapées et les réductions pour les pensions compensatoires.

L'application des réductions susmentionnées ne peut aboutir à une base d'imposition nette globale négative. Il s'agit notamment de réductions des contributions aux systèmes de protection sociale des employés.

Ainsi, le versement de ces contributions réduira la base d'imposition du plus petit des montants suivants :

  1. 2.000, sauf s'il s'agit de cotisations d'entreprises, auquel cas la limite peut être augmentée de 8.000 € supplémentaires.
  2. 30% de la somme des revenus nets des activités professionnelles et commerciales.

En outre, les cotisations à des plans de retraite auxquels le conjoint du cotisant participe ou est affilié peuvent également bénéficier d'une réduction, à condition que le conjoint ne perçoive pas de revenus du travail ou d'une activité professionnelle, ou que ces revenus soient inférieurs à 8 000 € par an.

Le plafond de réduction est de 1 000 € et la contribution n'est pas soumise à l'IGT.

Si la base nette fiscale générale est négative, elle peut être compensée par les bases nettes fiscales positives des quatre années suivantes.

Le site composante épargne du revenu net imposable résulte de la déduction de la base d'imposition de l'épargne du reliquat (non appliqué pour réduire la base d'imposition générale), le cas échéant, de la réduction pour les pensions compensatoires, mais cette opération ne peut pas conduire à un effet négatif. base d'imposition nette de l'épargne.

Détermination de l'impôt brut à payer : taux d'imposition

L'impôt brut à payer est calculé en appliquant les taux d'imposition à la base d'imposition nette.

Plus précisément :

  • D'une part, ce que l'on pourrait appeler "l'impôt brut général à payer" est calculé en appliquant le barème progressif des taux d'imposition à la base nette générale de l'impôt et en soustrayant le résultat de l'application du même barème aux allocations personnelles et familiales.
  • D'autre part, ce que l'on pourrait appeler "l'impôt brut à payer sur l'épargne" est calculé en appliquant le barème des taux d'imposition de l'épargne à la base d'imposition nette de l'épargne.

Il n'existe pas de barème fiscal unique, mais plutôt un barème national et un barème de la communauté autonome. Ainsi, un contribuable de Madrid, par exemple, appliquera à sa base nette imposable à la fois le barème national et le barème de la communauté autonome de Madrid.

Le lieu de résidence habituelle du contribuable détermine la communauté autonome dans laquelle le revenu est réputé être gagné aux fins de l'IRP. La loi établit également des règles spécifiques pour éviter les changements de résidence motivés par des raisons fiscales.

Les barèmes d'imposition ne varient pas en fonction du type de déclaration (conjointe ou séparée) choisi par le contribuable.

Pour les années 2021 et suivantes, le barème fiscal total (taux national plus taux des communautés autonomes) applicable aux communautés autonomes qui n'ont pas approuvé un barème autonome spécifique est le suivant :

BARÈME FISCAL TOTAL (COMPOSANTE GÉNÉRALE)
Revenu net imposable (jusqu'à euros)Impôt brut à payer (Euros)Reste de la base nette imposable (jusqu'à euros)Taux d'imposition applicable %
0,000,0012.45019%
12.4502.365,507.75024%
20.2004.225,5015.00030%
35.2008.725,0024.80037%
60.00017.901,50240.00045%
300.000125.901,50Aller à47%

En outre, la composante épargne du revenu net imposable qui ne correspond pas aux autres abattements personnels et familiaux sera imposée selon un barème forfaitaire.

En d'autres termes, les échelles générales nationales et régionales pour 2021 et les années suivantes sont les suivantes :

BARÈME FISCAL TOTAL (COMPOSANTE ÉPARGNE)
Revenu net imposable (jusqu'à euros)Impôt brut à payer (Euros)Reste de la base nette imposable (jusqu'à euros)Taux d'imposition applicable %
0,000,006.00019%
6.0001.14044.00021%
50.00010.380150.00023%
200.00044.880Aller à26%

La somme des montants résultant de l'application des taux d'imposition nationaux et régionaux à la base d'imposition nette générale et à la base d'imposition nette de l'épargne décrites ci-dessus déterminera l'impôt brut national et régional à payer, respectivement.

Impôt net à payer et impôt final à payer : Crédits d'impôt

Le site taxe national créance nette et l'impôt autonome net à payer sont le résultat de la déduction des impôts bruts nationaux et autonomes à payer (dans les pourcentages correspondants) de certains crédits d'impôt :

  • Le crédit d'impôt pour les investissements dans les entreprises nouvelles ou nouvellement constituées.
  • Le crédit d'impôt pour les entreprises.
  • Crédits d'impôt pour les dons.
  • Le crédit d'impôt pour les revenus obtenus à Ceuta et Melilla.
  • Le crédit d'impôt pour les actions de protection et de diffusion du patrimoine historique espagnol et des villes, monuments et biens déclarés patrimoine mondial.

L'impôt net à payer par la Communauté autonome est, en outre, calculé en tenant compte des allégements fiscaux qui peuvent être établis par la Communauté autonome concernée dans l'exercice de ses compétences.

Parmi ceux-ci, le crédit d'impôt pour les investissements dans des sociétés nouvelles ou nouvellement constituées est particulièrement remarquable.

Cet avantage fiscal permet de déduire la 30%. 37  des montants versés pour la souscription d'actions ou de participations dans des sociétés nouvelles ou nouvellement constituées lorsque les conditions suivantes sont remplies :

  • L'entité dont les actions ou les parts sont acquises doit : 
    • Prendre la forme d'une société, d'une société à responsabilité limitée, d'une société appartenant à un travailleur ou d'une société à responsabilité limitée appartenant à un travailleur.
    • Exercer une activité économique avec les moyens personnels et matériels nécessaires à cet effet.
    • En outre, l'actif net de l'entité ne peut dépasser 400 000 € au début de la période d'imposition au cours de laquelle le contribuable acquiert les actions ou les participations (lorsque l'entité fait partie d'un groupe de sociétés tel que défini à l'article 42 du code de commerce), indépendamment du lieu de résidence et de l'obligation de déposer des comptes annuels consolidés, le chiffre de l'actif net se référera à toutes les entités appartenant à ce groupe.
  • Les actions ou participations dans l'entité doivent être acquises par le contribuable soit au moment de la constitution de l'entité, soit par le biais d'une augmentation de capital dans les trois ans suivant la constitution et doivent être conservées par le contribuable pendant une période comprise entre trois et trois ans. douze ans.
  • La participation directe ou indirecte du contribuable, ainsi que les participations dans la même entité détenues par le conjoint du contribuable ou par toute personne liée au contribuable par affinité ou par consanguinité directe ou collatérale jusqu'au deuxième degré inclus, ne peuvent pas représenter, un jour quelconque des années civiles de détention des participations, plus de 40% du capital social ou des droits de vote de l'entité.
  • Il ne doit pas s'agir d'actions ou de participations dans une entité par laquelle est exercée la même activité que celle exercée précédemment sous un autre titre.

La base maximale du crédit d'impôt est de 60 000 € par an et est constituée de la valeur d'acquisition des actions ou parts souscrites.

Il convient également de mentionner la déduction introduite à compter du 1er janvier 2018 pour les contribuables dont les autres membres de la famille résident dans un autre État membre de l'UE ou de l'EEE, dont l'objectif est d'aligner la législation espagnole sur les règles de l'UE et le domicile.

Situations dans lesquelles un contribuable ne peut pas déposer une déclaration conjointe parce que d'autres membres de l'unité familiale résident en dehors de l'Espagne.

La déduction est appliquée de manière à ce que l'impôt à payer soit égal au montant qui aurait été supporté par le contribuable si tous les membres du ménage avaient fait partie du même foyer. l'unité familialeL'assujetti doit avoir été résident fiscal en Espagne.

L'application des crédits d'impôt ne peut conduire à un impôt net négatif à payer (national et régional).

Le site impôt final à payer est le résultat de la déduction de l'impôt net total à payer (communauté autonome plus national) de la somme des crédits pour double imposition internationale, des retenues, des acomptes et acomptes provisionnels et des déductions de l'impôt sous-jacent par rapport au revenu, attribués pour la transparence fiscale internationale ou pour le transfert des droits à l'image.

L'impôt final à payer peut à son tour être réduit par le crédit d'impôt pour maternité (dans la limite de 1 200 € par an), les déductions pour familles nombreuses ou pour personnes handicapées à charge (dans la limite de 1 200 ou 2 400 €, selon le cas).

Retentions

Les paiements de revenus de capitaux mobiliers, de plus-values sur les actions ou parts d'organismes de placement collectif, de revenus salariaux, etc. sont soumis à une retenue à la source (ou à un versement anticipé, en cas de rémunération en nature) qui est traitée comme un acompte sur l'impôt final. 

Les retenues par type de revenu peuvent être consultées dans les tableaux correspondants publiés périodiquement par l'Agence fiscale.

Pour calculer le précompte professionnel applicable aux revenus salariaux, la procédure (expliquée en termes simples) consiste à prendre le total des revenus salariaux bruts et à le réduire de certaines dépenses et réductions déductibles pour déterminer le revenu salarial net.

Le barème de retenue à la source (agrégation du barème national et de celui de la Communauté autonome) est ensuite appliqué au résultat du calcul. Le même processus doit être suivi pour les allocations personnelles et familiales, auxquelles le barème de retenue est également appliqué séparément.

La différence entre les deux opérations donne lieu à la retenue à la source à payer. Le taux de retenue applicable est déterminé en divisant les retenues par le revenu salarial total.

En définitive, le calcul du taux d'imposition à la source est très similaire au calcul du taux d'imposition final,

Obligations formelles :

La période d'imposition coïncide avec l'année civile. Toutefois, si le contribuable décède à une date autre que le 31 décembre, la période d'imposition sera plus courte que l'année civile.

L'impôt devient également exigible le 31 décembre de chaque année, sauf si le contribuable décède un autre jour, auquel cas l'impôt devient exigible à la date du décès.

Les contribuables qui sont obligés de remplir une déclaration d'impôt sur le revenu (formulaire 100) doivent, lors du dépôt de leur déclaration, calculer l'impôt à payer et le verser à l'endroit, sous la forme et dans les délais fixés par le ministère des finances. La date limite est généralement fixée au 30 juin.

Les contribuables mariés et non séparés légalement, qui sont tenus de remplir une déclaration d'impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) pour laquelle un impôt est dû, peuvent demander une suspension de leur obligation fiscale pour un montant égal ou inférieur au remboursement auquel leur conjoint a droit pour le même impôt au cours de la même période fiscale.

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